Colombo : soyez les bienvenus dans mon palace
Capitale du Sri Lanka, Colombo est une ville dont la physionomie fait moins rêver que le nom. Cependant, c’est un pôle de transport qui permet de rejoindre facilement les autres lieux d’intérêts du pays. Nous y avons brièvement séjourné dans un lieu plein de surprises. Aussi, nous vous décrivons ici nos premiers contacts avec l’île du thé et ses habitants.
Arrivée à l’aéroport de Bandaranaike
Si vous avez bien pensé à faire votre demande d’ETA en ligne auprès de l’immigration Sri Lankaise, les formalités sont expédiées en 3 minutes. Une fois que vous passez le duty free et ses mystérieux magasins de machines à laver… Vous voilà sur le parking. Ici, une armée de chauffeurs de taxis vous tombe dessus. Attention, quand je dis une armée je grossis à peine le trait. Heureusement, ils ne sont pas insistants. Ils ont même la gentillesse de nous indiquer le bus qui rejoint le centre de Colombo. Le trajet pour s’y rendre est d’une demie heure. Le bus vous jette à proximité de la gare routière.
Si vous avez bien pensé à faire votre demande d’ETA en ligne auprès de l’immigration Sri Lankaise, les formalités sont expédiées en 3 minutes. Une fois que vous passez le duty free et ses mystérieux magasins de machines à laver… Vous voilà sur le parking. Ici, une armée de chauffeurs de taxis vous tombe dessus. Attention, quand je dis une armée je grossis à peine le trait. Heureusement, ils ne sont pas insistants. Ils ont même la gentillesse de nous indiquer le bus qui rejoint le centre de Colombo. Le trajet pour s’y rendre est d’une demie heure. Le bus vous jette à proximité de la gare routière.
Une erreur à ne pas reproduire
Si vous avez déjà lu nos péripéties, vous savez sûrement que nous ne sommes pas trop ni taxis ni tuktuk. Cependant, si c’était à refaire on aurait fait une entorse à la règle à Colombo. En effet, une fois à la gare routière, c’est un vrai champs de bataille. Ça pullule de gens et on ne comprend rien à rien. Il faut donc compter sur les informations que l’on glane en posant des questions aux différents guichets que l’on trouve. Après un quart d’heure de recherches, on trouve notre bus. L’engin roule pendant 30 minutes, puis on marche une heure sous un soleil de plomb pour rejoindre notre hôtel.
Et là… Surprise !! L’hôtel n’existe pas ! Hein quoi ? Mais il a plein d’avis récents sur Booking c’est impossible !! Et pourtant… On demande aux gens des quelques boutiques environnantes si ils connaissent l’endroit, mais non, rien à y faire, on dirait qu’on est bel et bien tombés sur un hôtel fantôme.
Respirer un bon coup et trouver une solution
Bon, c’est le moment ou jamais de réfléchir. On s’assoit sur un trottoir et on se calme. On retrace l’adresse, on regarde sur notre GPS, ça ne matche pas. Nous regardons à nouveau les rues aux alentours et on se rend compte que l’une d’entre elles porte un nom qui ressemble à la nôtre. C’est un exploit car à Colombo les noms des rues sont très durs à prononcer et à lire. On se rend au bon numéro et on arrive en face d’une maison miteuse.
On regarde les photos de Booking pour comparer : rien à voir. En plus il n’y a rien d’écrit sur la façade. C’est juste un sombre portail métallique. À ce moment là, un chauffeur de tuktuk qui est garé là nous fait signe de la tête pour nous dire de frapper à la porte. Après tout on n’est plus à ça près. On tente, sans trop d’espoirs.
Salut toi !
Au bout d’une minute qui paraît durer une heure, la porte s’ouvre. Nous voilà nez à nez avec un Sri Lankais qui fait au moins 100 kilos. Il est torse nu et poilu comme un paillasson. Son short remonté sur son ventre n’enlève rien à la stupeur qui nous saisit. En bégayant Julie lui demande si nous sommes bien à “Mini’s Residence” en lui tendant la réservation sur le téléphone. Il regarde lentement, sans aucune expression. De notre côté, on n’y croit plus du tout et on a juste envie de rebrousser chemin.
Mais le visage de l’homme s’éclaire. Ça y est il a compris : nous sommes ses clients ! Wouhou !! Nous sommes au bon endroit. Il nous fait entrer et nous amène jusqu’à la chambre. La joie de l’arrivée redescend rapidement quand on voit l’état de l’endroit… Bon, on est crevés, on va pas faire les fines bouches, pour une nuit ça fera l’affaire.
Bienvenus dans mon palace
Après nous être installé, on discute avec notre hôte qui est en fait le frère de l’homme yéti qui nous a ouvert. Il est plutôt sympa et parle anglais. Il nous fait quand même pas mal rire quand il nous montre son “wonderful” salon et sa “marvelous” voiture. Gentil le mec, mais c’est pas l’humilité qui l’étouffe le bonhomme. Bref, il nous indique un endroit pour manger un “rice curry”, le plat incontournable du pays. Il nous explique aussi que pour aller de Colombo à Kandy (notre étape d’après) le lendemain, il faut aller réserver un train à la gare aujourd’hui.
Repartir au combat, mais pas tout nus
Cette fois-ci, pas question de faire la même erreur. On va se déplacer en tuktuk, quitte à y laisser quelques roupies. On se rend donc dans le centre ville en longeant la mer. Sacrée balade ! C’est carrément la ville la plus moche qu’on ait vu dans toute l’Asie. Sur le bord de mer ils sont même en train de construire une île artificielle à grands coups de fontaines à béton. Franchement ça ne fait pas rêver. Ainsi, après quelques tâtonnements on trouve la gare. Ça ressemble un peu à l’image que je me faisais du Far West. Bref, on finit par avoir nos billets pour aller à Kandy le lendemain. On est soulagés et rassurés, on va pouvoir se casser de ce trou à rat 🙂
Conclusion du périple à Colombo
Vous l’aurez compris, il ne faut pas toujours se fier aux avis sur Booking. Une autre leçon que ça nous a appris est qu’il ne faut pas non plus vouloir absolument faire des économies. Surtout pas au détriment de son bien être physique et mental.
Enfin, si vous prévoyez des vacances au Sri Lanka, n’hésitez pas à supprimer l’étape Colombo. En revanche, Negombo, la ville où se trouve l’aéroport est une superbe station balnéaire. Il est donc plus intéressant d’y passer au moins la première nuit. Nous vous en reparlerons dans un prochain article 😉
Pouvez vous nous consacrer 2 minutes pour nous faire un petit retour ?
- Si nous devions réécrire cet article, que devrions-nous améliorer ?
- Si nous devions réécrire cet article, que devrions-nous absolument conserver ?
Au plaisir de vous lire 🙂
Léo & Julie
Un commentaire
Eliot
Super article très bien écrit, on a vraiment l’impression d’être avec vous et de lire une nouvelle
Continuez ainsi 🙂