Cambodge

Manger des fourmis rouges au Cambodge

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Premier grand voyage donc première expérience forte en sensations. Dès notre arrivée dans ce beau pays du Cambodge nous avons voulu vivre un maximum d’expériences gustatives locales. Bien que consommateurs réguliers de restaurants asiatiques, nous ne savions pas vraiment à quoi nous attendre dans ce pays. La surprise n’en fût que plus agréable : nos 5 sens ont été exaltés par la gastronomie Khmer et notamment par ses fourmis rouges.

Rencontre avec la cuisine Cambodgienne

Après 18 heures d’avion et 2 escales de 3 heures chacune, nous voilà arrivés à Siem Reap. Capitale culturelle du Cambodge, Siem Reap est réputée pour ses magnifiques temples d’Angkor dont nous vous parlons dans cet article. Lorsqu’on arrive à l’aéroport, il faut bien compter 1 heure pour passer les barrières de l’immigration. L’ambiance est stricte et ce n’est pas le moment de faire un faux pas. Une fois passé ce check point, nous avons eu le plaisir de récupérer nos bagages qui nous avaient gentiment suivi depuis Roissy.

Nous voilà fin prêts pour l’aventure. Il fait 30 degrés et la météo est très humide. Nous récupérons un taxi pour rejoindre notre auberge de jeunesse au centre ville (comptez 10 euros).  La première impression est forte, les rues ne comportent pas de plaques avec leurs noms et les trottoirs sont aux abonnés absents. Partout les rues pullulent de petits commerce et de Tuk Tuk ambulants. Les rues bondés rapportent des effluves de barbecues, d’essence et de riz. Les gens ont le sourire et ceux qui vous accostent sont rarement insistants.

Une fois installés dans notre auberge de jeunesse (Smiley Guesthouse, pas top), nous nous mettons en chemin vers notre premier repas. Sur les conseils du Lonely Planet nous avons choisis le Curry Walla, un restaurant qui mélange les gastronomies Khmer et Indienne.

Nous prenons respectivement un amok (photo ci dessus), plat national Cambodgien, et un thali, plat Indien. Le Thali est servi dans un plateau et regroupe tout un repas en un (photo ci à droite). C’est une explosion de saveurs et c’est avec plaisir que nous recommandons ce restaurant.

N’hésitez pas à sortir des sentiers battus pour découvrir les perles locales

Durant notre séjour à Siem Reap, nous sommes passés par plusieurs phases. Le premier jour, on suit le guide, on ne s’aventure pas trop loin du centre ville et on mange là où c’est conseillé. Dès le lendemain, une fois le “choc” de l’arrivée passée. Nous avons commencé à nous aventurer plus en profondeur dans la ville. Quand la nuit est tombée et une fois les activités de la journée terminées (visites des temples). C’est un réel plaisir d’avancer au grés des rues et de se laisser bercer par l’ambiance. Il faut reconnaître que les fois où l’on se rend compte que nous sommes les seuls occidentaux aux alentours, il arrive d’avoir un pensée d’inquiétude. Mais, celle-ci passe vite alors qu’on observe ce que les ruelles ont à offrir.

C’est dans ces balades que nous avons découvert des restaurants comme le Khmer Grill Restaurant. Etablissement qui malgré un nom des plus commun à beaucoup à offrir. En effet, nous y avons passé une soirée très agréable à boire des pina colada bien corsées. Une ambiance délicieuse et des plats à 3 euros. Après une journée intense à courir les temples dans la jungle, ces moments de détente sont toujours un régal.

C’est bien beau tout ça, mais les fourmis rouges elles sont-où dans cette histoire ? C’est pour maintenant !

Le Marum et ses plats aux fourmis rouges

Au cours de notre 3ème jour à Siem Reap, après avoir visité le musée national d’Angkor. (à voir absolument pour comprendre la culture Khmer lors de la visite des temples). Nous nous sommes rendus au Marum. Situé sur la rive droite de la ville, ce restaurant a l’allure d’une maison en bois assez moderne et ouverte sur une cours donnant sur la rue. Les alentours sont assez différents du centre ville et de ses hordes de tuk tuk. On se sent dans le “vrai” Cambodge. 

Lorsqu’on arrive, il ne faut pas s’étonner d’être accueilli par des enfants. En effet, c’est un lieu solidaire où des adultes (avec une chemise “teacher”) apprennent à des plus jeunes, voir très jeunes (chemise “student”), les métiers de la restauration.

Bien qu’intimidés car probablement peu à l’aise pour présenter la carte en anglais à des occidentaux. Les jeunes s’appliquent au mieux pour que nous soyons installés de façon optimale.

Lorsque le menu arrive, on s’interroge un peu sur les plats les plus compliqués à comprendre et c’est là qu’on voit l’intitulé “red ants” sur le menu. Après une petite recherche au fin fond de notre mémoire, on se rappel que ça signifie “fourmis rouges“.

On se regarde en souriant et on le sait : aller hop ce midi ce sera fourmis rouges. Au cas où les fourmis serait vraiment trop “hardcore” et n’étant pas non plus trop courageux. On prend aussi un plat de boulettes de viande au gingembre et aux piments. Enfin, on commande une draft beer chacun pour se donner de la force, nous y voilà, on a plus qu’à attendre.

La dégustation des fourmis rouges

Les plats sont servis rapidement et il s’agît maintenant de prendre son courage à 2 mains pour déguster. Après quelques secondes d’hésitation entre les 2 plats, et en fouillant un peu, on trouve les fameuses fourmis. Une fois qu’on a mastiqué un peu en plissant les yeux. (parce que pour être honnête on s’attend forcément à un truc un peu “dégeu”). On se rend compte sans trop y croire que c’est bon. La sauce plutôt épicée qui les accompagnent y est sûrement pour quelque chose. Mais franchement, ça a bon goût et ça ne ressemble à rien de ce que l’on connaît en France. Le petit plus c’est que c’est tout juste un peu croquant, comme un minuscule grain de poivre. La suite du repas se déroule à merveille, avec même un peu de soleil. On s’en tire pour 11 dollars à nous 2. On rajoute 1 dollar de pourboire qu’on donnera pour le service. Voilà, on a mangé des fourmis rouges ! On repart à la découverte de la ville le ventre plein et fiers comme des coqs !

Infos restaurants au Cambodge

Prix moyens :

  • Entre 1 et 2 dollars pour une boisson, parfois même 50 centimes (soit 2000 riels) pour une bière à la pression (draft beer).
  • Les bouteilles d’eau sont à 1$ en général (et oui attention à ne pas se faire servir de l’eau du robinet, elle n’est pas potable).
  • En fonction des restaurants les plats varient entre 2.50 dollars dans les petits restaurants contre 10 dollars dans les restaurants chics. Le plus souvent nous avons mangé dans des restaurants sympas sans être particulièrement chics. Les plats nous ont coûtés entre 3 et 6 dollars.

Spécialités Khmers les plus courantes et également nos préférées :

A savoir : les pourboires ne sont pas monnaie courante au Cambodge. Aussi quand on leur en donne on peut lire sur le visage que ça leur plaît beaucoup !

Autres adresses qui nous ont plu à Siem Reap :

  • Cambodian BBQ : dans la rue “Pub Street”, restaurant assez cher (11 dollars le menu) mais très original pour des occidentaux. Un grill (voir la photo) est disposé entre les 2 mangeurs et on y fait cuire des légumes dans l’eau bouillante et griller la viande sur le dessus. Le restaurant propose un assortiment de 7 viandes : crocodile, requin, kangourou, serpent, boeuf, poulet, porc.

  • AnnAdyA : Restaurant/bar complètement ouvert sur la rue. A des airs d’établissement pour touristes avec ses canapés en bambou et son design, mais fait de la très bonne cuisine Khmer. Le petit plus : ce restaurant propose également des formation à cuisine du Cambodge. Le menu est donc très ludique et comporte des explications sur l’origine des différents plats.

Bien sûr cet article ne traite que des restaurants qui nous ont séduit. En effet, tout n’est pas rose au Cambodge et des mauvaises adresses ainsi que des quartiers à éviter existent également. Si vous préparez un voyage dans ce pays, nous avons concocté un petit guide pour préparer son voyage au Cambodge.

Nous serions enchantés que vous preniez deux minutes pour nous faire un petit retour :

  • Si nous devions réécrire cet article, que devrions-nous améliorer ?
  • Si nous devions réécrire cet article, que devrions-nous absolument conserver ?

Au plaisir de vous lire 🙂

Léo & Julie

2 commentaires

  • Detty

    Les Khmers distinguent 2 catégories de fourmis: « sromaout » qui creusent des galeries dans la terre et « angkrang » qui font leur nid dans les arbres en collant et en roulant plusieurs feuilles. Les secondes ne sont pas vraiment considérées comme des fourmis ! Ils mangent les fourmis, les œufs et la reine avec. Si on les dérange, et il en faut peu, elles se laissent tomber sur les « agresseurs » et les pincent puissamment. On supporte sans trop de problème quelques rares attaquants sans dommage car elles n’ont pas d’acide formique ! Par contre si vous avez une armée qui se glissent sous vos habits, c’est très très désagréable ! Sans conséquence, mais c’est très désagréable quand ça mord sur la peau fine. J’en ai supprimé des milliers mais je n’ai pas encore eu le courage d’en manger. Il faut dire que la cuisine khmère et moi, ça fait deux! Surtout le prahoc. Dire prohoc.

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